Le numérique est un superbe outil pour faire du lien entre les personnes et pour informer le plus grand nombre. Il répond au plus grand besoin des animaux sociaux que nous sommes : communiquer, interagir, partager.
Mais le numérique est actuellement responsable de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre et la croissance des usages.
en savoir plus:
La fabrication des équipements numériques des particuliers est responsable pour moitié de cette production de gaz à effet de serre (2%), les datas center et infrastructures pour l’autre moitié (2%)
En France, 10 % de l’électricité produite est consommée par ces centres de stockage des données qui ont besoin d’être refroidis en permanence. Si on utilise de plus en plus les outils numériques, si on fait circuler encore plus de contenus, comment contenir l’impact environnemental ?
Plus globalement c’est aussi la biodiversité et tous les écosystèmes qui pâtissent de cette emprise, car elle est concomitante de l’extractivisme et des délocalisations mais aussi parce qu’elle met une barrière d’écran entre l’humain et son espace vital.
Comment réconcilier le souhait d’échange, d’interaction de l’espèce humaine et sa capacité à vivre sans détruire ?
Au delà des relations interpersonnelles, le numérique a multiplié les sources d’informations, permit l’expression de tous vers tous. Mais nous sommes aujourd’hui à saturation, et le modèle commercial et industriel des principaux acteurs du marché met à mal notre capacité à obtenir une information juste et non-clivante.
Le modèle majoritaire de rémunération par la publicité nous a déjà amené dans une société ou le capitalisme de surveillance règne en maître et où l’influence et le détournement sont monnaie courante.