La journée du 26 mai sera consacrée aux pollutions de l’eau (pollutions industrielles, celles liées aux transports et celles des particuliers) et à leur impact sur la santé.
À travers des tables-rondes, expositions, contes et conférences, nous vous inviterons à plonger dans les nombreuses et diverses pollutions de l’eau, et à découvrir les alternatives, déjà en œuvre et à venir, qui permettent de préserver cette ressource et cette richesse.
Rendez-vous le samedi 26 mai 2018 à Châtellerault, salle de la Gornière de 12h à 20h.
Exemples de pollutions et problèmes : pesticides, perturbateurs endocriniens, radionucléides…
Des solutions seront présentées et débattues, comme par exemple l’utilisation de pratiques agricoles respectueuses de l’environnement.
Voir le programme complet pour plus de détails.
Un exemple avec les perturbateurs endocriniens
Extrait de la présentation du rapport EXPPERT 8 de Générations futures
Ces substances chimiques responsables de troubles hormonaux parviendraient à atteindre le cerveau des fœtus en modifiant l’activité des hormones… et par là même en réduisant les capacités cérébrales.
En juillet 2016, le ministère des Affaires Sociales et de la Santé publiait son rapport sur le « bilan de la qualité de l’eau au robinet du consommateur vis-à-vis des pesticides en 2014 ». En 2014, c’était le ministère de l’Écologie qui lui publiait ces enquêtes sur les « Pesticides les plus quantifiés dans les cours d’eau et dans les eaux souterraines en 2013. » Si ces rapports nous informent sur la présence des pesticides dans l’eau, jamais n’y est évoqué à proprement parlé les propriétés toxicologiques des molécules trouvées, notamment les polluants pouvant être perturbateurs endocriniens.
Générations Futures a effectué un travail d’analyse encore jamais réalisé dont l’objectif était de savoir si parmi les résidus de pesticides, ou les produits de dégradation de ces pesticides, trouvés dans les enquêtes citées il y avait des molécules potentiellement perturbatrices du système endocrinien (PE). Les résultats obtenus, et détaillés dans notre rapport EXPPERT 8, montrent malheureusement que :
- 73,3% des pesticides (ou leurs produits de dégradation) les plus quantifiés dans les eaux de surface (soit 11/15) en métropole en 2013 sont suspectés d’être des perturbateurs endocriniens (PE) ;
- 53,3% des pesticides (ou leurs produits de dégradation) les plus quantifiés dans les eaux souterraines en métropole en 2013 sont suspectés d’être PE, soit 8 des 15 molécules classées.
Pour l’eau du robinet ce sont : 50% des pesticides (ou produits de dégradation) à l’origine du classement en situation de non-conformité (NC1 – sans restriction ou NC2 – avec restriction) de plus d’une Unité de distribution d’eau potable (UDI) en 2014 qui sont suspectés d’être PE (soit 18 sur 36).
Crédits : Affiche et flyer par Marie Henon – Imaginarium Lab.